Que reste-il de nos amours ? 60 ans après la Nouvelle Vague
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Le terme de la Nouvelle Vague
C’était une époque d’ardeur. Centaines de films étaient faits par des amoureux du cinéma. La ville de Paris était le studio idéal pour les jeunes passionnés avec une caméra pour rattraper des images et des histoires.
Le Cahier du Cinéma est la mémoire de l'aventure.
Par ailleurs est née
pendant ce mouvement la théorie de la politique des auteurs. Initialement proposée par François Truffaut, elle consiste à
donner au réalisateur le statut d’auteur. Sous l’impulsion de la politique des
auteurs, les critiques recherchent les récurrences et thématiques développées
dans les différents films d'un réalisateur particulier.
Mais ce sont les
grands noms du cinéma français qui ont marqué la Nouvelle Vague
Les 400 Coups, le premier long métrage de François Truffaut est fait dans les rues de Paris.
Les reproches de la
nouvelle vague existaient depuis le début. Les cinéastes de la nouvelle vague
sont accusés de mépriser le côté ludique et divertissant du cinéma, pour ne
privilégier que des oeuvres intimistes et introverties. C’est vrai que tous les
oeuvres de la nouvelle vague ne sont pas populaires. On observe un certain
divorce entre les critiques et l’audience : les films avec de bons
critiques ont raté les recettes aux cinémas.
60 ans plus tard, les
oeuvres révolutionnaires ont été refaits, copiés, dépassé et sont devenus
conventions eux aussi. Le cinéma français, il me semble, est revenu aux
conventions. Non que les films ne soient pas bien faits, mais l’esprit de
l’auteur est très peu observé. Je me souviens d’une chanson à soundtrack de Baisers Volés, un film de François
Truffaut et cela va très bien à la nouvelle vague vue d’aujourd’hui :
Que reste - il
de nos amours ?
Que reste -il
de ces beaux jours ?
une
photo, vieille photo de ma jeunnesse .
Que reste - il
des billets doux ?
des mois d'
avril , des rendes- vous ?
Un
souvenir qui me poursuit sans cesse
Bonheurs
fanés, cheveux au vent
Baiser
volés, reves émouvants .
Que reste - il
de tout cela ?
Di te - le
moi....
Un petit
village un vieux clocher
Un
paysage si bien chaché
Et dans
un nuage le cher visage de
mon passé .